Nos paroisses offrent tout d’abord des temps et des espaces pour découvrir la beauté, la grandeur et la force de la Réconciliation qu’en Jésus-Christ, Dieu nous propose. Dans ce but, elles organisent des célébrations pénitentielles ainsi que des partages sur ce thème, et bientôt une exposition.

Le sacrement de la Réconciliation est proposé :

• dans le cadre de célébrations communautaires, au sein desquelles une démarche personnelle est possible, sacramentelle ou non.
• dans le cadre de la Journée du Pardon, organisée une fois par an dans la Cathédrale, pendant le Carême –>
• habituellement, pour une célébration personnelle (confession) à la Cathédrale
• avant les grandes fêtes, dans des permanences de confession proposées dans nos diverses églises.
• enfin sur rendez-vous, au cours d’une rencontre avec un prêtre.

Célébrer le sacrement de la Réconciliation, c’est recevoir la Miséricorde du Père, le don du Fils, le salut. Plus l’Amour infini de Dieu nous est révélé à travers la méditation de la Bible, de l’Evangile, et plus nous contemplons Jésus, Dieu le Fils, venu épouser notre condition d’homme jusqu’à en mourir, qui nous « donne sa Vie en abondance » à chaque instant, à travers chaque événement, dans chaque rencontre, à chaque célébration… plus le désir de nous « confesser » grandit en nous. 
En premier lieu confesser notre foi, proclamer des merveilles de Dieu dans nos vies, tout ce que sa Miséricorde a accompli en nous.. et par nous. « Ce n’est que sous le regard d’amour du Père que le croyant découvre la profondeur de son péché, l’appel à la conversion et le pardon déjà à l’œuvre » (Michel Normand). Devant ce don infiniment gratuit, reconnaître mon péché, mes manques d’amour, ma difficulté à accueillir ce don, et crier vers Lui « J’ai péché contre le ciel et contre toi… » « Purifie-moi de mon péché, crée en moi un cœur pur, rends-moi la joie d’être sauvé… » (Ps 50) : confesser mon péché.

L’actuel rituel de la pénitence et de la réconciliation (1973) prévoit quatre formes de célébration :

• la confession particulière qui « permet, de manière irremplaçable, de manifester que le pardon rejoint chacun dans ce qu’il a de plus personnel ». Le prêtre qui reçoit l’aveu, agit et pardonne au nom du Christ, est le signe tangible que la conversion, le pardon, la Miséricorde sont un don gratuit que Dieu fait à l’homme.
• la célébration communautaire avec confession et absolution individuelles : « une célébration commune manifeste plus clairement la nature ecclésiale de la pénitence ».
• la célébration communautaire avec absolution collective : « dans le cas où, vu le nombre de pénitents, il n’y a pas suffisamment de confesseurs à leur disposition ».
• les célébrations communes sans absolution : dans des moments comme l’Avent ou le Carême, elles « signifient le désir d’une communauté d’entrer dans une démarche commune de pénitence » car nous sommes un peuple de pécheurs. L’Eglise souligne également qu’elles peuvent permettre à des chrétiens que leur situation prive des sacrements de se joindre pleinement à une démarche ecclésiale.